L'utilisation du cannabis est cependant soumise à des réglementations spécifiques à chaque pays.
Au XXe siècle, la marijuana devient illégale dans la majeure partie du globe. Mais depuis les années 2000, certains pays comme le Canada distinguent l'usage du cannabis thérapeutique et le fait de la simple possession. Dans de nombreux pays, la police exerce un pouvoir discrétionnaire, c'est-à-dire qu'elle met en garde les consommateurs ou peut confisquer les stupéfiants quel que soit l'usage, thérapeutique ou récréatif, et de n'importe quelle quantité.
Rappelons tout d'abord la législation en France.
Rappelons tout d'abord la législation en France.
La loi interdit « toute présentation sous un jour favorable » des substances stupéfiantes, ce qui clôt le débat et nuit à l'information du public autant que des usagers.
Outre le débat, la loi française interdit la production, la détention, la vente et l'usage de stupéfiants avec des sanctions plus ou moins sévères selon l'acte ; à titre d'exemple, le simple usage peut conduire à une peine allant jusqu'à un an d'emprisonnement pouvant s'accompagner ou être substituée par une amende allant jusqu'à 3 750 euros ; le trafic, lui, pouvant conduire à la réclusion criminelle à perpétuité et 750 000 euros d'amende.
Dans la pratique, les condamnations prononcées sont rarement aussi sévères et les poursuites rarement aussi systématiques que le voudrait la loi. Cette application approximative de la loi, qui est en fonction tant des individus (juge et prévenu) que des localisations géographiques (tolérance plus grande en ville), pose régulièrement le problème de la révision de cette loi.
C'est aussi cette même loi qui garantit l'anonymat et la gratuité des soins pour les usagers désireux de se soigner.
L'usage thérapeutique du cannabis est règlementé de la même manière que l'usage récréatif : toute consommation est susceptible d'être pénalisée.
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